LE COLLÈGE DES HAUTES ÉTUDES DE DÉFENSE NATIONALE
La création du collège est d’abord l'œuvre d'Édouard DALADIER. Convaincu depuis longtemps de la nécessité d'une réforme du commandement dans le sens d'une unification ou au moins d’une coordination poussée des trois armées sous l'autorité d'un chef d'état-major de la Défense nationale, il souhaite organiser un enseignement commun aux soldats, aviateurs et marins sur le modèle de ce qui existe en Grande-Bretagne depuis 1924, le Collège de Défense impériale, dirigé par l'amiral Richmond. Nommé ministre de la Défense nationale et de la Guerre dans le gouvernement du Front populaire, il entreprend aussitôt de mettre à exécution son projet.
Le 14 août 1936 (Journal officiel du 21 août 1936), un décret institue le Collège des hautes études de Défense nationale dont la première session s'ouvre le 15 octobre 1936, boulevard Victor, à Paris, dans des locaux du ministère de l'Air.
Les locaux du ministère de l’Air, boulevard Victor, à Paris
Ce collège a pour objet d'étudier l'ensemble des problèmes généraux que soulèvent la préparation de la nation à la guerre ainsi que la conduite des forces armées, de terre, de mer et de l'air.
Il doit, en outre, créer entre tous ses auditeurs une unité de sentiment, de pensée et de doctrine qui doit être le meilleur gage de l'unité d'action pour préparer en temps de paix, et pour assurer, en temps de guerre, la défense du pays.
Il est apparu, en effet, qu'en dépit d'efforts persévérants, et des liaisons établies entre elles, chacune des trois armées reste encore trop exclusivement cantonnée dans son domaine propre. D'autre part la politique de Défense nationale pratiquée par l'État exige, non seulement la participation des ministères de chaque armée, mais encore le concours indispensable de tous les départements dont l'activité s'exerce, dans une large mesure, dans le cadre de la politique générale de Défense nationale (intérieur, affaires étrangères, travaux publics, colonies, postes-télégraphe-téléphone, justice, finances, éducation nationale, commerce, agriculture, travail, marine marchande).
Tous les problèmes de la stratégie militaire mais aussi tous ceux ayant une répercussion sur la conduite de la guerre (politiques , financiers, économiques et moraux) et dont la solution doit permettre au gouvernement responsable de définir la politique de Défense nationale de l'État, doivent être étudiés au Collège des hautes études de Défense nationale, devant une élite d'officiers des trois armées et de fonctionnaires civils représentant les ministères concernés.
Direction
Le collège est placé sous la haute direction d'un conseil de perfectionnement composé des trois chefs d'états-majors et du directeur des enseignements supérieurs au ministère de l'Éducation nationale.
Il a à sa tête un directeur nommé pour deux ans et choisi à tour de rôle parmi les officiers généraux du grade de général de division des trois armées. En octobre 1936, le vice-amiral Raoul CASTEX alors préfet maritime et commandant en chef la 2e région maritime à Brest et dont l'originalité de la pensée stratégique s'est déjà exprimée, notamment, dans les cinq volumes des Théories stratégiques, est désigné pour être le premier directeur du collège, assurant cette mission en même temps que le commandement de l'École de guerre navale et du Centre des hautes études navales. Le cadre permanent est limité au directeur et à ses deux adjoints.
L’amiral fait cependant venir de Brest le capitaine de vaisseau NOËL qui sera son adjoint. Admis à la retraite le 20 juillet 1937, celui-ci restera au collège jusqu'à la fin en tant que secrétaire civil.
Le vice-amiral CASTEX, premier directeur du CHEDN
Cadres de la 1re session 1936-1937 :
- Vice-amiral CASTEX, directeur du Centre des hautes études navales et commandant l’École de guerre navale, directeur du Collège des hautes études de Défense nationale.
- Général de division BERGER, commandant la 2e région aérienne, membre du Conseil supérieur de l’air, directeur adjoint du Collège des hautes études de Défense nationale.
- Général de division SCHWEISGUTH, sous-chef d’état-major de l’armée, directeur adjoint du Collège des hautes études de Défense nationale.
- Capitaine de vaisseau NOEL, adjoint au vice-amiral directeur du CHEDN.
Cadres de la 2e session 1937-1938 :
- Vice-amiral CASTEX, directeur du Centre des hautes études navales, inspecteur général des forces maritimes, membre du Conseil supérieur de la marine, directeur du Collège des hautes études de Défense nationale.
- Général de division AUBE, chef d'état-major de l’armée de l’air, membre du Conseil supérieur de l’air, directeur adjoint du Collège des hautes études de Défense nationale (ses fonctions l'empêcheront évidemment de s'occuper sérieusement du collège et l’amiral CASTEX ne le verra pour ainsi dire jamais).
- Général de division DAILLE, directeur du Centre d’études tactiques interarmes, directeur adjoint du Collège des hautes études de Défense nationale (que sa direction du Centre d’études tactiques interarmes de Versailles tiendra également fréquemment éloigné du Collège).
- Capitaine de vaisseau NOEL, adjoint au vice-amiral directeur du CHEDN.
Cadres de la 3e session 1938-1939 :
- Vice-amiral CASTEX, membre du Conseil supérieur de la marine, inspecteur général des forces maritimes, directeur du Collège des hautes études de Défense nationale.
- Général de division PENNES, membre du Conseil supérieur de l’air, inspecteur général de l’aviation de bombardement, directeur adjoint du Collège des hautes études de Défense nationale.
- Général de division DAILLE, directeur du Centre d’études tactiques interarmes, directeur adjoint du Collège des hautes études de Défense nationale.
- Capitaine de vaisseau NOEL, adjoint au vice-amiral directeur du CHEDN.
- Lieutenant-colonel MALVAL, du secrétariat général du Conseil supérieur de la Défense nationale, adjoint au vice-amiral directeur du CHEDN.
Cadres de la 4e session 1939-1940 :
A l'issue de la troisième session, l’amiral CASTEX quitte la direction du collège. Le 9 mai 1939, le général REQUIN, de l’armée de terre, est désigné pour lui succéder, avec le vice-amiral RICHARD comme adjoint naval. La déclaration de guerre ne leur laissera pas le temps de prendre leurs fonctions.
L'enseignement se fait sous forme de conférences, soixante-dix-neuf au total, couvrant toutes les rubriques du programme. La répartition s'établit comme suit :
Chapitres Nombre de conférences
I - Généralités 1
Il - Tête directrice 4
Ill - La lutte politique 8
IV - La lutte militaire 10
V - La lutte financière 2
VI - La lutte économique 25
VII - La lune coloniale 5
VIII - La lutte morale 4
lX - Divers 3
X - Préparation de la Défense nationale 1
XI - Conférences d'information 16
Les conférenciers sont des fonctionnaires ou des officiers recrutés par le secrétariat général du Conseil supérieur de la Défense nationale. Les auditeurs sont également sollicités. Les conférences d'information sont faites par des officiers du 2e bureau des états-majors des trois armées. L'amiral CASTEX paye de sa personne en prononçant environ un quart des conférences.
L'enseignement théorique est complété par la visite de diverses installations militaires, ainsi que des ports de Rouen et du Havre. Un exercice de Défense nationale est également organisé.
La diffusion de l'esprit de défense nationale est renforcée par le lancement d'une Revue des questions de Défense nationale.
Sur proposition de l’amiral CASTEX, un arrêté en date du 23 juillet 1937 porte la durée des sessions à cinq mois et demi et un décret du 31 août 1937 porte le nombre des auditeurs civils à 17.
Auditeurs
Les sessions sont suivies par des officiers du grade de colonel (capitaine de vaisseau) désignés par leur ministre sur proposition de leurs chefs d’états-majors respectifs. L’article 6 du décret créant le collège prévoit que les auditeurs militaires du Collège ont, « en principe, déjà suivi les cours des centres des hautes études de leur armée ».
Les ministères civils envoient un fonctionnaire dont la désignation est soumise à l'agrément du ministre de la Défense nationale et de la Guerre.
Cent-dix auditeurs – soixante-deux militaires et quarante-huit civils – vont bénéficier de l'enseignement du Collège des hautes études de Défense nationale.
Certains d'entre eux, accaparés par des fonctions trop absorbantes, ne peuvent suivre convenablement les travaux du Collège et CASTEX aura à plusieurs reprises la tentation de renvoyer certains auditeurs absentéistes (principalement civils) dans leurs ministères.
La fin du CHEDN
Alors que l'institution a presque acquis droit de cité et son régime définitif, et que son directeur invite les auditeurs à encore « viser plus haut et réaliser l'union féconde de tous ceux qui participent à un titre quelconque à l'œuvre de Défense nationale », la tension internationale du printemps de 1939 vient écourter la troisième session ; la déclaration des hostilités entraîner la cessation des activités du Collège des hautes études de Défense nationale.
En revanche, le conflit qui s’achève en 1945 conforte les idées de DALADIER et de CASTEX.
Le CHEDN disparaît mais pour voir renaître, en 1947, sa mission au sein d’un Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN).
1re SESSION 1936-1937
Liste des fonctionnaires ayant pris part aux travaux du Collège des hautes études de Défense nationale en 1936-1937.
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DE LA GUERRE :
M. le colonel de VERDILHAC, adjoint au général commandant le groupe de subdivisions de Strasbourg
M. le colonel VERNILLAT, commandant l'ID43, à Strasbourg
M. le colonel PICARD, commandant le 29e régiment de dragons, à Provins
M. le colonel RUPIED, commandant le 4e régiment de hussards, à Rambouillet
M. le colonel BERTIN-BOUSSU, du parc régional de Nice
M. le colonel VAUTHIER, chef d'état-major du maréchal Pétain
M. le colonel HANOTEAU, commandant le 4e régiment du génie, à Grenoble
M. le lieutenant-colonel MANHES, sous-chef d'état-major de la 15e région
M. le contrôleur de 1re classe JUGNET, secrétariat général du ministère de la guerre
M. l'intendant militaire de 2e classe DELAGE, de la direction de l'intendance au ministère de la guerre
MINISTÈRE DE LA MARINE :
M. le capitaine de vaisseau BOURRAGUÉ
M. le capitaine de vaisseau LE LUC
M. le capitaine de frégate BARNAUD
M. le capitaine de frégate BÉRENGER
M. l'ingénieur en chef de 2e classe du génie maritime KAHN
MINISTÈRE DE L'AIR :
M. le général de brigade AUBE
M. le colonel d'HARCOURT
M. le colonel d'ASTIER DE LA VIGERIE
M. le colonel JAUNEAUD
M. l'ingénieur en chef hors classe VERNILLAT
MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES :
M. SPITZMULLER, secrétaire d'ambassade.
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR :
M. BAYON-TARGE, sous-directeur chargé du 4e bureau (Défense nationale) à la direction de la sûreté nationale.
MINISTÈRE DE L'EDUCATION NATIONALE :
M. FOURET, professeur d'allemand au lycée Lakanal
MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS :
M. BEAU, ingénieur en chef des ponts et chaussées
MINISTÈRE DU COMMERCE :
M. LE CARS, sous-chef de bureau adjoint du service de la Défense nationale
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE :
M. GRIVOT, chef de l'office de renseignements agricoles
MINISTÈRE DES COLONIES :
M. HUBERT, chef du service de préparation de la Défense nationale.
MINISTÈRE DES POSTES, TÉLÉGRAPHES ET TÉLÉPHONES :
M. DUBUC, inspecteur du contrôle au service de l'inspection générale des Postes, télégraphes et téléphones
MINISTÈRE DES FINANCES
M. RICHARD, inspecteur des finances de 1re classe
SOUS-SECRÉTARIAT D'ÉTAT A LA MARINE MARCHANDE :
M. MARIE, ingénieur en chef du génie maritime, adjoint au directeur de la flotte de commerce et du travail maritime.
Les travaux de la première session du collège des hautes études de Défense nationale durent quatre mois et demi, du 15 octobre 1936 au 28 février 1937.
2e SESSION 1937-1938
Liste des fonctionnaires ayant pris part aux travaux du Collège des hautes études de Défense nationale en 1937-1938.
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DE LA GUERRE :
M. le colonel ROTON, commandant le 158e régiment d'infanterie
M. le colonel DELHOMME, adjoint au général commandant le groupe de subdivisions de Saverne
M. le colonel BRIDOUX, 2e régiment de hussards (pour ordre)
M. le colonel MENDRAS, parc de Vincennes (pour ordre)
M. le colonel ETCHEBERRIGARAY, commandant l'artillerie de la 36e division
M. le colonel BOULARD DE VAUCELLES, commandant le 71e régiment d'artillerie
M. le colonel FORTIN, commandant en second l'école du génie
M. le colonel HUSSON, de l'état-major du général commandant troupes coloniales dans la métropole
M. le contrôleur de 1re classe de l'administration de l'armée VALETTE
M. le médecin lieutenant-colonel COSTEDOAT
MINISTÈRE DE LA MARINE :
M. le capitaine de vaisseau PLANÇON
M. le capitaine de vaisseau TROLLEY DE PREVAUX
M. le capitaine de frégate CHOMEL
M. l'ingénieur mécanicien en chef de 2e classe JAINE
M. le commissaire principal MOREL
MINISTÈRE DE L'AIR :
M. le général de brigade TETU
M. le général de brigade BOUSCAT
M. le général de brigade de VASSELOT DE REGNÉ
M. le colonel VALIN
M. l'ingénieur en chef de l'aéronautique COLLAS
MINISTÈRE DE LA JUSTICE :
M. BABY, substitut du procureur de la République
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR :
M. BRETON, inspecteur général des services administratifs
M. DUCLOUX, contrôleur général à la sûreté nationale
MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES :
M. COURSIER, consul de 1re classe
M. SEYDOUX, secrétaire d'ambassade de 2e classe
MINISTÈRE DES FINANCES :
M. LACOUR-GAYET, inspecteur des finances de 1re classe
MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE :
M. FOURET, professeur d'allemand au lycée Lakanal, membre du conseil supérieur de l’instruction publique
MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS :
M. DAVAL, ingénieur en chef des mines
M. ROSSIGNOL DE FARGUES, ingénieur des ponts et chaussées
SOUS-SECRÉTARIAT D'ÉTAT A LA MARINE MARCHANDE :
M. ROULLIER, sous-chef de bureau, chargé du service de la Défense nationale
MINISTÈRE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE :
M. ROUSSEAU, sous-chef de bureau à la direction des affaires commerciales et industrielles
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE :
M. REX, sous-chef de bureau à la direction de l'agriculture
MINISTÈRE DES COLONIES :
M. LASSALLE SERE, inspecteur de 1re classe des colonies
M. BOUVIER, administrateur de 1re classe des colonies, détaché au service de la Défense nationale
MINISTÈRE DU TRAVAIL :
M. GILBERT, chef de bureau à la direction du travail et de la main-d'œuvre
MINISTÈRE DES POSTES, TÉLÉGRAPHES ET TÉLÉPHONES :
M. LOUBATIE, ingénieur en chef des postes, télégraphes et téléphones
M. BAYLE, sous-chef de bureau au ministère des télégraphes et téléphones
Les travaux de la deuxième session du collège des hautes études de Défense nationale durent cinq mois et demi, du 1er novembre 1937 au 16 avril 1938.
3e SESSION 1938-1939
Liste des fonctionnaires ayant pris part aux travaux du Collège des hautes études de Défense nationale en 1938-1939.
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DE LA GUERRE :
M. le général KOELTZ
M. le général DAME
M. le colonel BEAUFRÈRE, 21e régiment d'infanterie coloniale
M. le colonel MOUTON, parc régional d'artillerie de Lyon (pour ordre)
M. le colonel DAINE, parc régional d'artillerie de Vincennes (pour ordre)
M. le colonel LENCLUD, 170e régiment d'infanterie
M. le colonel RICARD, parc régional d'artillerie de Nice (pour ordre)
M. le colonel BROCARD, 3e régiment d'infanterie
M. le colonel BRUNEAU, commandant le 511e régiment de chars de combat
M. le colonel MARTEAU, 18e régiment de chasseurs
M. le colonel JOUFFRAULT, commandant le 4e régiment de spahis marocains.
M. le contrôleur de 1re classe de l'administration de l'armée HUVÉ
M. l'intendant militaire de 1re classe RIAND
M. le médecin colonel LIÉGEOIS, adjoint au médecin général inspecteur président du comité consultatif du service de santé
MINISTÈRE DE LA MARINE :
M. le capitaine de vaisseau FENARD
M. le capitaine de vaisseau LECLERC de l’inspection des forces maritimes
M. le capitaine de frégate PIOT du Centre des hautes études navales
M. l'ingénieur en chef de 1re classe d'artillerie navale LAMOTHE de la direction centrale de l'artillerie navale
M. le commissaire en chef de 1re classe DE LA MONNERAYE de l’état-major général
MINISTÈRE DE L'AIR :
M. le général LAHOULLE, secrétaire adjoint du conseil supérieur de la Défense nationale
M. le général MENDIGAL, sous-chef de l'état-major de l'armée de l'air
M. le colonel COCHET, état-major de l'inspection générale de la défense aérienne et de l'inspection de la défense anti-aérienne du territoire
M. l'ingénieur en chef hors classe de l'aéronautique GUÉRIN
M. le contrôleur MOUTTE, cabinet du ministre de l’air
MINISTÈRE DE LA JUSTICE :
M. CHARDON, substitut de procureur de la République de 1re classe
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR :
M. BERTHOIN, secrétaire général du ministère de l'intérieur, directeur du personnel et de l'administration générale
M. PERIER DE FERAL, préfet, inspecteur général de l’administration en Algérie
M. LEURET, sous-chef du bureau chargé de la mobilisation
MINISTÈRE DES FINANCES :
M. DE CARMOY, inspecteur des finances
MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS :
M. GIGUET, ingénieur en chef des ponts et chaussées
M. LESUEUR, inspecteur général des mines
MINISTÈRE DU TRAVAIL :
M. PAGÈS, chef du 3e bureau de la direction générale du travail et de la main-d'œuvre
MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE :
M. BARRÉE, inspecteur général adjoint au directeur de l'enseignement du 2e degré
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE :
M. BUCHE, inspecteur général de l'agriculture
MINISTÈRE DU COMMERCE :
M. NOLLET, conseiller technique auprès du département du commerce
MINISTÈRE DES POSTES, TÉLÉGRAPHES ET TÉLÉPHONES :
M. DROUET, inspecteur général
M. SCHNEIDER, chef de bureau
MINISTÈRE DE LA MARINE MARCHANDE :
M. LELLOUCHE, ingénieur en chef de 2e classe du génie maritime, adjoint au directeur de la flotte de commerce et du travail maritime
MINISTÈRE DES COLONIES :
M. PIERRE-ALYPE, gouverneur des colonies
M. PELICIER, gouverneur des colonies
MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES :
M. DECLOUX, secrétaire d’ambassade
AUDITEURS LIBRES :
M. RIPERT, maître de requête au Conseil d’État
M. CONCHOU, trésorier-payeur général au ministère des Finances
M. MALZY, sous-chef du service de la Défense nationale au secrétariat général du ministère des Finances
Les travaux de la troisième session du collège des hautes études de Défense nationale auraient dû durer cinq mois et demi, du 1er novembre 1938 au 15 avril 1939. Mais en raison des tensions internationales, ils prennent fin le 25 mars 1939.
4e SESSION 1939-1940
Liste des fonctionnaires désignés comme auditeurs au Collège des hautes études de Défense nationale en 1939-1940 (en raison de événements, certains ministères n’ont jamais désigné leurs auditeurs).
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR :
M. NATIVEL, sous-directeur à la sûreté nationale
M. AUZENAT, inspecteur général des services administratifs
MINISTÈRE DU COMMERCE :
M. DELEPIERRE, chef du service de Défense nationale au ministère du Commerce
MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE :
M. PUJIBET, inspecteur d’académie, adjoint au directeur de l’enseignement du premier degré
MINISTÈRE DES FINANCES :
M. DE CHOMEREAU DE SAINT-ANDRÉ, inspecteur des finances
M. ETCHEGOYEN, adjoint à la direction générale des douanes
M. MACÉ, chef de bureau à l’administration centrale
MINISTÈRE DE LA MARINE MARCHANDE :
M. LETOURNY
M. DASSE, sous-chef de bureau à l’administration centrale
MINISTÈRE DE LA JUSTICE :
M. GHEERBRANDT, juge assesseur au tribunal de première instance de la Seine
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE :
M. GONDE, inspecteur général de l’agriculture
M. MONTARIOL, conseiller des eaux et forêts
Les travaux de la quatrième session du collège des hautes études de Défense nationale étaient prévus pour durer cinq mois et demi, du 1er novembre 1939 au 15 avril 1940. Ils n’auront pas lieu en raison de la guerre.