LE TRIBUT PAYE A LA RECONNAISSANCE NATIONALE

 

 

 

Depuis 1876 dans les guerres coloniales, mais surtout à partir de 1914, les officiers issus de l’École supérieure de guerre ont pris une large part aux sacrifices consentis par la nation.

 

Pendant la 1re Guerre mondiale, 1750 officiers brevetés mettent leur art et leur expérience au service du pays. Ils demeurent, selon le maréchal Joffre «comme des rocs dans la tempête répandant autour d'eux la clarté et le sang-froid». Dans leurs commandements à quelque niveau que ce soit, ils se montrent des chefs éminents et environ 350 d'entre eux sont tués au combat.

 

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, environ 130 anciens stagiaires brevetés d'état-major tombent sur les différents champs de bataille, dans la Résistance ou en déportation.

 

Depuis, d’autres officiers issus de l’École sont tombés sur les théâtres d'opérations extérieurs, notamment en Indochine et en Algérie prouvant leur haute valeur professionnelle et morale ainsi que leur sens affirmé du devoir:

 

Sur l'initiative du général Lecomte, commandant l’École, est inaugurée le 11 novembre 1960 une salle d'honneur, baptisée Salle Foch, lieu de recueillement où sont rassemblés tous les souvenirs de l’École supérieure de guerre et les dons des familles des anciens stagiaires et des principaux chefs qui ont conduit les armées françaises à la victoire.

  

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La salle d'honneur de l'ESG après sa première rénovation en 1979 (Photo ESG)

 

Aujourd'hui, la salle d’honneur, rénovée une seconde fois dans les années 2000, a perdu de son lustre ; la muséographie, banale et sans âme, a définitivement éliminé l'esprit de École et effacé le souvenir des instructeurs et des élèves qui l'ont fait vivre depuis 1876. 


LE MONUMENT AUX MORTS



Dans le couloir d'entrée de la salle d'honneur, est inaugurée le 11 novembre 1960 une plaque de marbre sur laquelle sont gravés les noms des officiers de l’École supérieure de guerre et de l'École d'état-major tombés au combat. 


      Inauguration du Monument aux Morts par le maréchal Juin, en présence du général Weygand, le 11 novembre 1960 (Photo : ESG)

Ce monument est destiné à témoigner la pérennité du souvenir des stagiaires, des professeurs, des commandants de l'École qui ont servi avec éclat leur patrie aussi bien dans le sacrifice que dans la gloire.

Mais, force est de constater aujourd'hui, que ce monument aux morts ignore plusieurs dizaines d’officiers qui, s’ils n’ont pas été tués au feu, n’en sont pas moins morts pour la France.


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Monument aux officiers de l'ESG et de l'EEM tombés pour la France (photo ESG)


Détail du monument - de la 5e à la 23e promotion (Coll. de l'auteur)


Détail du monument - de la 24e à la 34e promotion (Coll. de l'auteur)


Détail du monument - de la 34e (suite) à la 45e promotion( Coll. de l'auteur)


Détail du monument - de la 46e à la 61e promotion (Coll. de l'auteur)


Détail du monument - Élèves de l'École supérieure de guerre et de l'École d'état-major (Coll. de l'auteur)